jeudi 19 novembre 2009

Twin wrecks

Plongée bateau - niveau facile.
Les « Twin-wrecks » (qui signifie « épaves jumelles » en anglais) se trouvent juste à la sortie du port de Puerto Colon à las Americas. Le zodiac à peine lancé, nous arrivons déjà sur le site.

Les Twin-wrecks sont deux petites épaves coulées sur un fond de sable à une vingtaine de mètres de profondeur. Décor artificiel pour l’attraction du fameux sous-marin jaune de las Galletas, elles reposent à une trentaine de mètres l’une de l’autre. Selon mes sources locales, le sous marins aurait quitté las Galletas pour essayer de faire fortune à las Américas, avant de finalement y revenir en 1998 pour y pourrir tranquillement.


La descente est rapide, la visibilité excellente et le courant nul. Entre les deux épaves, à genoux sur le fond, je m’imagine le spectacle offert aux visiteurs sous-mariniers. Le briefing a été clair au sujet de ce que l’on allait trouver ici : « plus de raie, mais des grondins par milliers… ».

Ils sont partout, des milliers effectivement…


Le gros de la troupe s’éloigne lentement de l’ancre. Le sable, soulevé par les palmes des plongeurs les moins expérimentés, n’annonce rien de bon au niveau visibilité et nous choisissons de commencer la plongée en direction opposée…





Peu d’espèces sont présentes sur le site. Les épaves ont été complètement « nettoyées » avant d’être coulées mais leurs cales sont remplies d’une cargaison de toute beauté. Un poulpe inquisiteur en garde fièrement l’entrée : on ne passe pas !

Le banc de grondin évolue majestueusement dans cette cage de fer aux portes ouvertes. Je m’approche lentement, me débattant avec cet animal à huit pattes. Les grondins dominent leur espace, ils ne tombent jamais dans les filets des pêcheurs. Ils se déplacent d’épave en épave, de fenêtres en hublots, le paradis des photographes sous-marins amateurs d’ambiance…



A une cinquantaine de mètres de là, repose une étrange statue… Quoi ? Qui ? Pourquoi ? L’Histoire retiendra seulement que cette petite statue, descendue en procession à dos d’âne depuis les hauteurs d’Adeje, n’est là que pour nous rappeler que les plongeurs passionnés sont remplis de fantaisie et que surtout, surtout, il vaut mieux respecter les règles de bon voisinage avec eux !

Demi-tour vers les épaves, il n’y a pas grand-chose à voir d’autre par ici…




Un regard sous la poupe et là, surprise. Une raie africaine s’agite sur le sable, en recherche de nourriture.
Sans attendre, nous la laissons à son déjeuner et nous longeons le côté bâbord de la plus grande des épaves, d’une vingtaine de mètre de long environ.




Mais les 45 min de plongée touchent à leur fin, nous remontons lentement pour rejoindre le reste des plongeurs aux paliers. Le banc de grondin a déserté les épaves, ils sont en limite de visibilité maintenant. Le décor est vide de vie, la représentation est terminée.

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